Il pleut, il grêle, il tonne, il fait super moche. J'ai mes derniers exams à la fin de la semaine et j'ai un mal fou à me mettre au travail. Je déprime déjà en pensant aux notes que je vais avoir. J'en ai ras-le-bol, je veux que tout s'arrête, je veux être en vacances ! Ah ouais c'est vrai : pas de vacances cette année, j'suis en stage pendant 2 mois. Fait chier. Finalement, peut-être que c'est pas fait pour moi la prépa. J'en sais rien. J'suis paumée, ma situation de célibataire ne me rend plus fière ni insouciante. J'ai besoin d'un changement dans ma vie, d'un truc qui pourrait me rendre belle, désirable et épanouie. Ouais, comme dans les films pourris de M6 l'aprème. Parce que la vie y semble vachement plus facile.
Ca y est, je peux mourir en paix : je suis enfin allée à Roland Garros ! Depuis
le temps que j'en rêvais ! Depuis des années et des années je suis le tournoi
sur la téloche, et j'me disais toujours : un jour, j'y serai. D'abord, j'ai cru
que j'irai à RG en tant que joueuse professionnelle, mais vu mon niveau après 3
ans de tennis, j'me suis dit laisse tomber, c'est trop fatiguant (réaction très
mature pour une gamine de 12 ans non ?). Alors j'me suis juré d'y aller au
moins une fois dans ma vie. Et cette année, l'occasion s'est enfin présentée.
Donc samedi 30 juin 2009, direction Paris porte d'Auteuil en bus. J'te passe le
détail du voyage en bus (mal au dos, son pourri, avion qui atterrit,
bouchons...). Et enfin, après 3h de route environ, j'aperçois le court central,
et ça me fait bizarre, ne l'ayant vu qu'à travers ma tv. Billet en main, on se
dirige vite vers la place des Mousquetaires, histoire de faire une photo de
groupe (voyage organisé oblige). Ensuite, avec mon bro, direction cours n°1 où
nous avions le droit et le privilège d’entrer.
1er
match : Haas/Chardy
Chardy est en bas, il fait quelques petits pas, Haas est en haut il fait son fiérot
Mouais bof…On a encouragé le français, mais il n’avait pas l’air
décidé à gagner… On quitte le cours pour aller zieuter ce qu’il se passe sur
les courts annexes tout ça, on a vu quelques femmes s’entrainer, mais j’avoue,
le tennis féminin, ça m’intéresse moins… Disons que j’préfère mater les mecs…
Enfin, tu vois c’que j’veux dire hein !
On retourne ensuite voir la fin de Haas/Chardy, on mange
tranquillement, au soleil, rafraichis par le vent… Ouais ça fait rêver… Et là,
la suite.
2ème match : Azarenka/Suarez Navarro
L'Espagnole en rose et Azarenka en bleu et en prime, une touffe de cheveux
Bon je ne connaissais évidemment pas ces 2 joueuses, elles
finissaient juste leur match. N’empêche que la demoiselle Azarenka (celle qui
est en train de déboulonner tout le monde) s’est fait sacrément huer. Même
lorsqu’elle a remporté sa victoire (haut la raquette main), elle a récolté des
sifflets et des « bouuuuuu ». Bon ok, elle était un peu mauvaise
joueuse, elle allait souvent inspecter ses lignes à la loupe, histoire de
carotter des points à l’Espagnole. Mais quand même, ça m’a gênée pour elle.
3ème match : Jankovic/Groth
Cette fois-ci, je connaissais la première joueuse,
évidemment. D’ailleurs, elle, elle a fait une bonne impression au public, comme
quoi on n’est pas des fachos. On a juste vu le début et genre les 3 derniers
jeux, on s’est baladé entre 2. On est allé voir un double dans lequel jouait le
senssoual Fernando Gonzalez. C’était sur un tout petit cours, les joueurs
prenaient leur pied et ça se voyait, et ça faisait plaisir. Et Gonzales n’a pas
arrêté de jeter des coups dans le public, comme si c’était lui qui venait nous
voir. J’ai adoré.
J'suis trop con j'ai même pas pris une photo de lui...
4ème match, et sûrement le meilleur :
Djokovic/Kohlshreiber
Là c'était la pause goûter
Djoko en pleine action et quelques têtes de cons
C’était le match de la journée que j’attendais. Une putain d’ambiance
dans le public, qui hurlait « Novak » et quelques « Philipp »
isolés. Une ola entre 2 sets qui n’en finissait pas et l’arbitre qui nous
demandait poliment de fermer notre gueule. Bon, ce n’était pas un beau match
parce Djokovic a perdu, et c’est vraiment dommage, parce je l’adore, il est
très expressif sur le cours, il s’excuse quand il fait des fautes à la con et
il se marre tout seul. C’est toujours drôle de le regarder jouer.
Journée riche en émotions et fatigante, mais à refaire l'année prochaine. Par contre j'pense que je prendrai plutôt des places pour le Lenglen. Ah oui, on a croisé le beau Ferrero aussi, qui se promenait dans RG. Parce que oui, tu peux croiser les joueurs qui se rendent d'un point A à un point B sur leurs jambes avec l'aide de leurs 2 pieds. Je pensais qu'ils avaient genre des passages souterrains, ou des voitures invisibles...
Mille fois plus beau en vrai et dégoulinant de sueur...Brrr
PS : Moi qui rêvais d'une finale différente de celle de ces 3 dernières années, je suis servie !
Ce week-end j'ai fait ma B.A. du mois (peut-être même de l'année). Sinon j'me suis pris un coup de soleil sur le bras gauche, tu sais, avec la belle démarcation rouge/blanc qui prouve que j'avais un T-shirt... Remarque si j'me peins le bras droit en bleu ça peut le faire... Comme ça j'pourrai défendre les couleurs de la France à Roland Garros samedi prochain (ouais t'as bien compris : cette année j'y serai !)
Il y a quelques semaines, j'ai fait un rêve. Un rêve érotique. Rien de bien extraordinaire vous allez me dire. Sauf que. Sauf que, le mec dont j'ai rêvé, je le connais. Je le connais même très bien, puisqu'il s'agit d'un ami. Un ami que je vois tous les matins pour aller en cours, avec qui on sort quand on va boire un pot avec la bande... Autant vous dire que le lendemain matin, en lui faisant la bise, j'me suis pas sentie maligne, je me suis même comportée comme une collégienne, comme une idiote. J'me suis sentie rougir comme c'est pas permis, parce que je n'avais que ce fichu rêve en tête. Toujours est-il qu'apparemment, il n'a rien remarqué. Peut-être m'a-t-il lancé un ou deux regards suspicieux, mais il n'a pas insisté et c'est tant mieux.
Faire des rêves érotiques c'est bien, avec des inconnus, c'est mieux !
L'autre soir, enfin jeudi en fait, en boîte, un individu de type masculin me demandait innocemment :
-Sinon, tu fais quoi dans la vie ? -Bah je sors et je bois...
Je pourrai ici invoquer les effets dévastateurs des liquides que j'avais précédemment ingurgités, tels que manzana, vodka, bière (qui fait faire un grand huit à mon estomac de piaf à chaque fois) et fondant au chocolat. Sauf que. Bah oui, sauf que c'est vrai. Ma vie se résume à ça : avoir des notes de merde, passer des journées de merde, rentrer chez moi, faire les courses, recevoir des réponses négatives pour mes demandes de stage, manger (des pâtes), et c'est tout. Pas étonnant qu'après tout ça, ce que je fais dans la vie se résume à ça. Parce que cette semaine, c'est mon anniversaire, et que j'ai des exams, c'est pourri. Parce que cette semaine, j'attend désespéremment la saison 3 de Donjon de Naheulbeuk (chaussettes !). Parce que cette semaine, je suis toujours aussi seule ! M'enfin me direz-vous, c'est normal, au mec j'aurai du lui répondre :
-Moi, je fais des études politiques, et pour me les payer, je me prostitue... Et toi ?...C'est bruyant ici non ? On va chez toi ou chez moi ?
-Demain j'embarque pour les States, voir ma soeur,ensuite je repars en Suède pour mes études et je m'arrête au Brésil pour les vacances.
Damned, j'aurai du me la jouer Barney style. (Seuls les gens corrects et en costume comprendront).
Aujourd'hui est un grand jour : je me suis achetée une jupe (ce qui peut paraître extraordinaire quand on connaît mon obsession pour les robes). (je voulais te la montrer, mais elle n'est pas encore sur leur site... j't'explique pas la beautitude de la jupette !)
Aujourd'hui est un grand jour : j'ai commencé un traitement raffermissant pour mes jeunes guiboles un peu trop enrobées à mon goût, à base de crème qui pue et qui reste sur tes mains pendant 2 jours.
Une amie, une de mes meilleures amies m’a prêté sa clé pour
que je lui mette des photos d’une soirée entre amies. Sur cette clé, il y a un
dossier « mes archives de conversation », et je n’ai pas pu m’en
empêcher…
J’ai d’abord lu les discussions qu’on avait eues ensembles, pour voir
si je m’en souvenais, juste comme ça, pour le plaisir des souvenirs. Et puis
ensuite, j’ai farfouillé. L’année dernière, elle avait plutôt était renfermée
sur elle-même. Je savais qu’elle n’allait pas bien, mais elle n’en parlait pas,
elle ne voulait pas en parler. Ou peut-être est-ce moi qui n’ai pas assez
insisté. Trop tard pour le dire de toute façon. Toujours est-il que je me suis
rendu compte qu’elle nous avait caché une quantité de choses. Apparemment, elle
s’était entichée d’au moins trois mecs, dont un ex avec qui on savait qu’il se
passait à nouveau quelque chose. Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que ça se
passait depuis quelques temps déjà. Et qu’elle avait couché avec. Et que ce
n’était pas sa première fois.
Mais ce n’est pas le pire. J’ai appris qu’un de
ses amis, que j’ai eu l’occasion de rencontrer, avait fait une tentative de
suicide. Que l’un de ses ex, que je savais mentalement perturbé et dont j’ai
essayé de l’éloigner, l’a poussé « au fond », comme elle le confiait.
J’ai appris qu’elle se mutilait. Elle appelle ça des « crises ». Elle
pense souvent au suicide, mais dit qu’elle n’en a pas le courage. Parfois, elle
sort son couteau, et le contemple. Fait « un chef-d’œuvre » de
son bras, à chaque coup dur.
Elle raconte aussi que nous, ses amies, nous ne la
comprenons pas. C’est pour ça qu’elle se cache. La cohabitation avec ses
parents est difficile, ça je le savais. Mais on n’a rien vu. On n’a rien su. On
n’a rien fait. Et maintenant, maintenant que je sais tout ça, c’est moi qui me
sens mal. Je me sens coupable d’avoir été aveugle. Coupable de ne pas avoir pu
l’aider, lui dire que je tenais à elle. Je ne sais pas si je dois lui dire que
je sais, lui demander si elle a encore toutes ces idées morbides. Je ne sais
pas si je dois partager ce secret avec d’autres. Je suis perdue.
Je la vois tous les dimanches, pour prendre le train qui
nous ramène à Lille, à nos petites vies d’étudiantes. Et j’ai du mal à détacher
mon regard de ses poignets, même si pour l’instant je n’y ai rien vu. Ca me
bouffe.
C'est dé-geu-lasse. Paraît que si tu es un peu trop gros, bientôt, on va te peser dans les aéroports. Ouais, on va te demander gentiment de passer sur la balance : "Madame/Monsieur, je vais vous demander de bien vouloir vous peser afin de calculer votre IMC". Parce que si ton IMC est trop élevé, t'as le droit d'acheter 2 billets pour ton gros c*l. Ouais. T'es pas dans la norme ? T'as perdu. T'as pas le droit d'être gros, tu comprends, c'est pas dans les canons de beauté. Non, tu dois ressembler à une brindille, tu dois pouvoir enfiler des slims rien qu'en sautant dedans, comme ça, d'un coup !
Monde de merde. Tout ça parce que des gens se plaignaient d'être à côté de "gros" dans l'avion. Monde de merde.